Je hais les humains. Les enfants qui hurlent dans le train, les vieux qui rale pour la place dans le bus, la masse informe qui m'impose sa présence physique et sonore dans les transports, les étudiants en école de commerce, les chinois, les moutons, les obèses, un peu tout le monde. 

Et puis je croyais que t'allais sauver tout ça, que j'irai mieux, que tu me ferai évoluer, ou au moins m'adapter. Je croyais que l'amour suffirait. Ca n'a pas suffit. Je ne vais pas mieux. Je cherche le chaos pour que la vie soit plus drôle. Je crée du bordel quand ça va bien. J'ai vraiment cru que j'allais y passer.

Lorsque je n'ai plus ressenti ni joie ni douleur pendant un certain temps et que j'ai gouté à la médiocrité tiède et insipide de ces journées prétendument agréables, mon âme est agitée par une souffrance et une détresse particulierement violente.

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