De nuits d'ivresses
De tendresse
De sexe
Accumuler, ne pas s'arreter, un besoin d'être aimé
Regardée,
enlacée
Nuits de tristesse
Le souvenir du sourire de [.]
De son rire, de ses baisers
Les etreintes et la passion de \\
Plan cul régulier, (plaisir) de se cacher
« Alice Ton origine du monde est un bel endroit »
Et cette jeune amitiée, complice
Malice
Les initiales
Qui ne s'avouent pas, se savourent
Tout à coup, tout fout le camp
Dans le noir, dans l'couloir
Secondes volées
Culpabilité
Mais délice de se sentir vibrer
Copine, coquine, conquète
Souvenir, plaisir, envie
Il faut beaucoup de chaos pour donner naissance à une étoile dansante
Disait N
Tellement de chaos en moi que c'est un ballet d'étoile
Qui se bousculent
Qui me torturent
Mais le chaos j'en suis accro
Je ne peux pas m'empecher de détruire
Comme si je possedais un germe dangereux
Je suis toujours au bord de la falaise
Tout tient à un fil
Que j'etire au maximum
Pente glissante
A l'interieur du triangle
]]>La règle est complexe, multiforme. En dehors des heures de travail il y a les achats qu’il faut bien effectuer, les distributeurs automatiques où il faut bien retirer de l’argent (et où, si souvent, vous devez attendre). Surtout, il y a les différents règlements que vous devez faire parvenir aux organismes qui gèrent les différents aspects de votre vie. Par-dessus le marché vous pouvez tomber malade, ce qui entraîne des frais, et des nouvelles formalités. Cependant, il reste du temps libre. Que faire ? Comment l’employer ? Se consacrer au service d’autrui ? Mais, au fond, autrui ne vous intéresse guère. Écouter des disques ? C’était une solution, mais au fil des ans vous devez convenir que la musique vous émeut de moins en moins. Le bricolage, pris dans son sens le plus étendu, peut offrir une voie. Mais rien en vérité ne peut empêcher le retour de plus en plus fréquent de ces moments où votre absolue solitude, la sensation de l’universelle vacuité, le pressentiment que votre existence se rapproche d’un désastre douloureux et définitif se conjuguent pour vous plonger dans un état de réelle souffrance. Et, cependant, vous n’avez toujours pas envie de mourir.
Vous avez eu une vie. Il y a des moment où vous aviez une vie. Certes, vous ne vous en souvenez plus très bien. Mais des photographies l'atteste. Ceci se passait probablement à l'époque de votre adolescence, ou un peu après. Comme votre appétit de vivre était grand alors! L'existence vous apparaissait riche de possibilité inédites. Vous pouviez devenir chanteur de variété; partir au Venezuela.
Plus surprenant encore, vous avez eu une enfance. Imaginez un enfant de sept ans [...]. Il manque déjà un peu d'affection, c'est certain; mais comme il a l'air de s'intéresser au monde!
Vous aussi vous vous êtes intéressé au monde. C'était il y a longtemps, je vous demande de vous en souvenir. Le domaine de la règle ne vous suffisait plus. Vous ne pouviez vivre plus longtemps dans le domaine de la règle; aussi, vous avez du entrer dans le domaine de la lutte. Je vous demande de vous reporter à ce moment précis. C'était il y a longtemps n'est ce pas? Souve
nez vous: l'eau était froide.Maintenant, vous êtes loin du bord: oh oui ! comme vous êtes loin du bord! vous avez longtemps cru à l'existence d'une autre rive; tel n'est plus le cas. Vous continuez à nager pourtant, et chaque mouvement que vous faites vous rapproche de la noyade. Vous suffoquez, vos poumons vous brûlent. L'eau vous paraît de plus en plus froide, et surtout de plus en plus amère. Vous n'êtes plus tout jeune. Vous allez mourir, maintenant. Ce n'est rien. Je suis là. Je ne vous laisserai pas tomber.
Souvenez vous, encore une fois, de votre entrée dans le domaine de la lutte.
Photo souvenir d'un charmant moment dans une charmante maison