Psycho-cat

The psycho cat

Dimanche 22 février 2015 à 21:27

 Nulle part je n'ai meprimé ceux qui croyait aux esprit, à l'âme immortelle, au paradis, aux bien fondés de la prière... Bref, à toutes ces sottises se rapportant a dieu, un dieu ou des dieux. Nulle part. Mais partout j'ai constaté combien les hommes fabulent pour éviter de regarder le reel en face. La création d'arrière mondes ne serait pas bien grave si elle ne se payait du prix fort: l'oubli du reel, la coupable négligence du seul monde qui existe, du seul monde qui soit. Je peux comprendre ce qui vous pousse à croire, mais je ne comprendrai jamais les croyants. Jusqu'à quand le plus grand voilage de face de l'humanité perdurera ? 


http://psycho-cat.cowblog.fr/images/aieBpqa9T.jpg

Dimanche 22 février 2015 à 21:05

 Ces dimanches matin, ces lendemains

De nuits d'ivresses

De tendresse

De sexe

 

    Accumuler, ne pas s'arreter, un besoin d'être aimé

Regardée,

enlacée

 

Nuits de tristesse

 

Le souvenir du sourire de [.]

De son rire, de ses baisers

 

Les etreintes et la passion de \\

Plan cul régulier, (plaisir) de se cacher

« Alice Ton origine du monde est un bel endroit »

 

 

Et cette jeune amitiée, complice

Malice

Les initiales

Qui ne s'avouent pas, se savourent

Tout à coup, tout fout le camp

Dans le noir, dans l'couloir

Secondes volées

Culpabilité

Mais délice de se sentir vibrer

 

Copine, coquine, conquète

Souvenir, plaisir, envie

Il faut beaucoup de chaos pour donner naissance à une étoile dansante

Disait N

Tellement de chaos en moi que c'est un ballet d'étoile

Qui se bousculent

Qui me torturent

Mais le chaos j'en suis accro

Je ne peux pas m'empecher de détruire

Comme si je possedais un germe dangereux

Je suis toujours au bord de la falaise

Tout tient à un fil

Que j'etire au maximum

 

Pente glissante

A l'interieur du triangle

http://psycho-cat.cowblog.fr/images/tumblrnicplr71dv1sxt7z8o11280.jpg

Dimanche 22 février 2015 à 20:53

 http://psycho-cat.cowblog.fr/images/10418973102051542549549622027466884830305653n.jpghttp://psycho-cat.cowblog.fr/images/10393845102051542542349441817399150937648473n.jpg

Vendredi 11 avril 2014 à 14:01

 Je hais les humains. Les enfants qui hurlent dans le train, les vieux qui rale pour la place dans le bus, la masse informe qui m'impose sa présence physique et sonore dans les transports, les étudiants en école de commerce, les chinois, les moutons, les obèses, un peu tout le monde. 

Et puis je croyais que t'allais sauver tout ça, que j'irai mieux, que tu me ferai évoluer, ou au moins m'adapter. Je croyais que l'amour suffirait. Ca n'a pas suffit. Je ne vais pas mieux. Je cherche le chaos pour que la vie soit plus drôle. Je crée du bordel quand ça va bien. J'ai vraiment cru que j'allais y passer.

Lorsque je n'ai plus ressenti ni joie ni douleur pendant un certain temps et que j'ai gouté à la médiocrité tiède et insipide de ces journées prétendument agréables, mon âme est agitée par une souffrance et une détresse particulierement violente.

http://psycho-cat.cowblog.fr/images/image2.jpg

Lundi 30 janvier 2012 à 21:33

 La difficulté, c’est qu’il ne suffit pas exactement de vivre selon la règle. En effet vous parvenez (parfois de justesse, d’extrême justesse, mais dans l’ensemble vous y parvenez) à vivre selon la règle. Vos feuilles d’imposition sont à jour. Vos factures, payées à la bonne date. Vous ne vous déplacez jamais sans carte d’identité (et la petite pochette spéciale pour la carte bleue !...). Pourtant, vous n’avez pas d’amis.

La règle est complexe, multiforme. En dehors des heures de travail il y a les achats qu’il faut bien effectuer, les distributeurs automatiques où il faut bien retirer de l’argent (et où, si souvent, vous devez attendre). Surtout, il y a les différents règlements que vous devez faire parvenir aux organismes qui gèrent les différents aspects de votre vie. Par-dessus le marché vous pouvez tomber malade, ce qui entraîne des frais, et des nouvelles formalités. Cependant, il reste du temps libre. Que faire ? Comment l’employer ? Se consacrer au service d’autrui ? Mais, au fond, autrui ne vous intéresse guère. Écouter des disques ? C’était une solution, mais au fil des ans vous devez convenir que la musique vous émeut de moins en moins. Le bricolage, pris dans son sens le plus étendu, peut offrir une voie. Mais rien en vérité ne peut empêcher le retour de plus en plus fréquent de ces moments où votre absolue solitude, la sensation de l’universelle vacuité, le pressentiment que votre existence se rapproche d’un désastre douloureux et définitif se conjuguent pour vous plonger dans un état de réelle souffrance. Et, cependant, vous n’avez toujours pas envie de mourir.
Vous avez eu une vie. Il y a des moment où vous aviez une vie. Certes, vous ne vous en souvenez plus très bien. Mais des photographies l'atteste. Ceci se passait probablement à l'époque de votre adolescence, ou un peu après. Comme votre appétit de vivre était grand alors! L'existence vous apparaissait riche de possibilité inédites. Vous pouviez devenir chanteur de variété; partir au Venezuela.
Plus surprenant encore, vous avez eu une enfance. Imaginez un enfant de sept ans [...]. Il manque déjà un peu d'affection, c'est certain; mais comme il a l'air de s'intéresser au monde!


Vous aussi vous vous êtes intéressé au monde. C'était il y a longtemps, je vous demande de vous en souvenir. Le domaine de la règle ne vous suffisait plus. Vous ne pouviez vivre plus longtemps dans le domaine de la règle; aussi, vous avez du entrer dans le domaine de la lutte. Je vous demande de vous reporter à ce moment précis. C'était il y a longtemps n'est ce pas? Souve

nez vous: l'eau était froide.Maintenant, vous êtes loin du bord: oh oui ! comme vous êtes loin du bord! vous avez longtemps cru à l'existence d'une autre rive; tel n'est plus le cas. Vous continuez à nager pourtant, et chaque mouvement que vous faites vous rapproche de la noyade. Vous suffoquez, vos poumons vous brûlent. L'eau vous paraît de plus en plus froide, et surtout de plus en plus amère. Vous n'êtes plus tout jeune. Vous allez mourir, maintenant. Ce n'est rien. Je suis là. Je ne vous laisserai pas tomber.
Souvenez vous, encore une fois, de votre entrée dans le domaine de la lutte.


http://psycho-cat.cowblog.fr/images/AbbeyLeeKershawbyCaraStricker1.jpgPhoto souvenir d'un charmant moment dans une charmante maison

 

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast